Week-end dans l’Archipel de Bréhat

Q : Quels sont les ingrédients indispensables à un “week-end de kayak ouvert à tous” réussi ?
R : Un lieu idyllique, une météo ensoleillée, une mer réchauffée, un vent très modéré, pas trop de vagues ni de courant, une organisation rigoureuse, un groupe agréable, no rush / no stress, un timing respecté, un parcours qui s’adapte en permanence à la situation, de belles rencontres, …

Q : à quoi voit-on que l’objectif a été atteint ?
R : Au “soleil” qui s’affiche sur les visages

Bréhat 2023 nous a comblés sur presque tous les points :
L’organisation : les échanges de mails en amont du week-end et le respect par tous de l’horaire de départ nous a permis de partir sereins, certains que rien n’avait été oublié.
La bienveillance de chacune et chacun tout au long du week-end a beaucoup contribué à la douceur du séjour.
La météo, le vent, la mer ? : rien à redire, c’était parfait.
Le lieu : Magique, magnifique, enchanteur …
le rythme ? : il n’y avait pas de rythme, nous décidions ensemble du lieu et du moment où nous nous arrêtions, où nous mangions, où nous nous baignions …
Seuls deux points obligés : l’heure de passage de la Pointe du Paon et l’heure d’arrivée sur le continent le dimanche soir.
Ici, ce n’est pas le kayak pour le kayak, aucune obligation de taquiner la vague, de se risquer dans la passe à cailloux, de parcourir à tout prix un maximum de milles ou de tracer des azimuts et calculer la dérive … Non, pour Bréhat 2023, le kayak n’est qu’un outil, un moyen d’explorer, de longer la côte, de contourner les rochers, d’approcher les animaux sans les perturber, de se rendre en des lieux inaccessibles autrement, de se baigner en accostant le moindre îlot dégagé par la marée. Et puis, dans l’Archipel de Bréhat, la nature vous en met à chaque fois plein les yeux … Les îlots découverts, la couleur des rochers, celle de la mer, la transparence de l’eau, le calme et la beauté du lieu vous rendent plus léger.
Oui, naviguer à Bréhat est un privilège, tout est prétexte à se baigner, nager, se reposer chauffé par les rayons encore chaud du soleil de septembre, naviguer aussi et découvrir sans cesse un peu plus loin en sillonnant entre les roches découvertes, c’est un instant suspendu.
Enfin, la vie du groupe est l’élément essentiel, le bivouac, la préparation des repas, le partage, les discussions, les rencontres occasionnelles toujours enrichissantes. Bref, le mot d’ordre est profitons de l’instant !

Le poète ne disait-il pas ? :
Chérissons les instants qui se meurent aussitôt
Et qu’on ne reverra plus jamais
Chérissons les instants qui se meurent aussitôt
Et qu’on ne retrouvera qu’au cimetière des photos

Q : Mais alors que manquait-il à ce week-end pour qu’il soit parfait ?
R : On n’a pas vu de phoque, cette année !… Pourtant, on a fait tout ce qu’il fallait pour en voir 🙂

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Publié par

Christian

Mammifère omnivore amphibie

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